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Premier jour :
Christelle Guénot">Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre, Amiens et Bayeux le 15 et 16 avril 2011
Vente générale : 18 avril 2011
Retrait de la vente : 30 septembre 2016
Valeur faciale : 0.58 €€
Validité affranchissement : Lettre prioritaire jusqu'à 20g pour la France, Andorre, Monaco
Mise en page: Christelle Guénot
Département concerné par ce timbre : 75
Dentelure : Dentelé 11
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Offset
Quantite émis : 7.000.000
Bande phosphore : 2 bandes
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 563
Catalogue Maury Timbres français : N° 574
Valeur marchande timbre neuf : 1,38 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,30 €
NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)
Timbres présentants : Les Chateaux, ponts, cathédrales, églises, villas
La basilique Saint-Denis
est une cathédrale à part dans le patrimoine architectural religieux français. Ceci par la volonté d'un homme : l'abbé Suger (1081-1151). L'énergie et l'idéal religieux de ce prélat d'exception, qui fut aussi homme d'Etat, surent transformer une église romane en un monument gothique. Nommé abbé de la riche abbatiale en 1122, il parvint à réunir des fonds suffisants pour réinventer l'architecture religieuse de son époque en appliquant un principe simple : la Foi par la Beauté. Pour croire, le peuple doit admirer, donc voir. Pour voir, il circulera dans un déambulatoire où l'on aura exposé des reliques dans de magnifiques reliquaires. D'où l'exigence d'espace et de lumière. Les vitraux compléteront la tâche en apportant aux illettrés l'enseignement religieux et les règles d'édification morale. L'esprit du gothique était né. L'église carolingienne de l'abbaye est agrandie vers 1135. D'abord la façade, puis le chevet. Suger expose son projet au roi, mais décide de ne pas toucher à la nef carolingienne.
Un simple sanctuaire ne suffisait pas : l'abbé Suger a joué de ses amitiés avec le roi Louis VI le Gros, puis avec son fils, Louis VII, pour faire de son abbatiale une nécropole royale. Il a réussi : Saint-Denis est riche de plus de soixante-dix statues de marbre (orants ou gisants) qui font sa renommée. Suger a aussi bataillé pour en faire le lieu officiel du sacre des rois de France. Sur ce point, il a été pris de court par la cathédrale de Reims.