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Sophie

D'après photos © Plastique, Centre Pompidou, MNAM-CCI Bibliothèque Kandinsky, Dist. RMN-Grand Palais

 

Sophie Taeuber-Arp


Premier jour : Mathilde Laurent">Oblitération 1er jour à  Paris au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS le le 28 et 29 mai 2021
Vente générale : 31 mai 2021
Valeur faciale : 23.04 €€
Validité affranchissement : Lettre prioritaire 100g pour la France, Andorre et Monaco
Mise en page: Marion Favreau

Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure

Quantite émis : 50.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° F26

 



Timbres présentants : Les Peintres, sclupteurs, architectes, tableaux, vitraux

 


Sophie Taeuber-Arp

Artiste majeure de l’art du XXe siècle, Sophie Taeuber, fille d’une féministe avant l’heure ouverte aux arts, se forme au dessin industriel et à l’artisanat à Saint-Gall (Suisse), puis reçoit à Munich une formation de textile et travail du bois. Elle développe son propre vocabulaire formel abstrait à partir de formes géométriques. Elle décloisonne également les arts, mettant sur le même plan arts et arts appliqués. En 1915, elle rencontre Hans Arp, que son œuvre impressionne. Ils se marient et collaborent à plusieurs reprises. L’œuvre de Sophie Taeuber-Arp traverse ensuite toutes les époques et les médiums jusqu’à son décès brutal en 1943. Son abstraction épurée demeure imprégnée de mouvement et de rythme, influencée par sa pratique de danseuse au milieu des années 1910. Éclipsée en partie par celle de son mari qui réclamait pourtant son influence, son œuvre rencontre une reconnaissance posthume amorcée au milieu des années 1950.
Dans Le Bateau, gouache sur papier de 1917, un damier abstrait entoure une fenêtre réservée à quelques éléments circulaires (bateau, cheminée, fumée). Cette stylisation géométrique du bateau apporte un contrepoint ludique à la rigueur géométrique de la grille orthogonale, dans une composition mélodique aux couleurs joyeuses et lumineuses. Il s’agit d’une des œuvres de Taeuber-Arp où subsistent des souvenirs figuratifs avant qu’elle n’entre définitivement en abstraction.
Source © La Poste - Christine Macel, Conservatrice générale du patrimoine, conservatrice au Musée national d’art moderne Centre Pompidou et commissaire de l’exposition « Elles font l’abstraction »