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400

d'après photo : © Louis XIII, lithographie de Delpech 1833, photo de Jean-Paul Dumontier / La Collection (000047_1166), © Façade sudouest du château de Pau, RMN-Grand Palais (Château de Pau) / René-Gabriel Ojéda, © Carte de la principauté du Béarn, RMN-Grand Palais (Château de Pau) / Mathieu Rabeau.

 

400 ans du rattachement du Béarn à la France


Premier jour : Lucille Clerc">Oblitération 1er jour à  Paris au carré d'Encre à Pau (64000), Bureau de Poste Pau Bosquet, 14 rue Gambetta le 16 et 17 octobre 2020
Vente générale : 19 octobre 2020
Retrait de la vente : 30 octobre 2021
Valeur faciale : 1.16 €€
Validité affranchissement : Lettre Prioritaire 20g pour la France, Andorre et Monaco
création : Lucille Clerc
Mise en page: Lucille Clerc
Dentelure : 13¼
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure

Quantite émis : 400.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5434
Valeur marchande timbre neuf : 0,72 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,36 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 



 


C’est le 19 octobre 1620 que Louis XIII donne à Pau l’édit qui prononce le rattachement du Béarn à la couronne de France après trois années marquées par le refus des États d’appliquer une décision du Conseil d’État de Paris du 31 décembre 1616. Un des arguments en faveur du rattachement était que si le roi et son frère Gaston mouraient sans postérité mâle, les frontières tomberaient de facto « sous le joug de l’Espagnol ». Or la consolidation des frontières du royaume était un objectif d’importance pour le jeune roi. Dès le 1er février 1617, les États, protestants et catholiques réunis, décidèrent à l’unanimité de s’opposer à l’union, en se fondant sur les « fors » qui régissaient le fonctionnement politique du territoire
L’édit d’octobre 1620 créait le Parlement de Pau, mais il imposait que tous les actes fussent désormais rédigés en français il faudra attendre la Révolution, le 28 octobre 1789, pour que les Béarnais et les Palois se considèrent comme étant vraiment intégrés dans la communauté nationale nouvelle : « il n’existe pas sous le ciel un plus beau titre que celui de Français ».
Source © - La Poste - Groupement Philatélique Béarnais