Voir un numéro

 

Précédent <<<<<<<<>>>>>>>> Suivant

 

Le

Gravure d'après dentelles, Les dentellières de l'Association Diffusion et Renouveau du Poinct de Tulle

 

Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre, au Salon philatélique d'automne, au musée du Cloître  le 9 et 10 novembre 2017
Cachet premier jour créé par : Sylvie Patte et Tanguy Besset

Le poinct de Tulle


Premier jour : Sylvie Patte et Tanguy Besset">Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre, au Salon philatélique d'automne, au musée du Cloître le 9 et 10 novembre 2017
Vente générale : 13 novembre 2017
Retrait de la vente : 31 aout 2018
Valeur faciale : 0.85 €€
Validité affranchissement : Lettre prioritaire 20g
Graveur : Elsa Catelin

création : Sylvie Patte et Tanguy Besset

Dentelure : Dentelé 13 x 13½
Couleur : polychromie
Mode d'impression : Héliogravure taille-douce

Quantite émis : 270.000.
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5187
Valeur marchande timbre neuf : 0,90 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,60 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 



Timbres présentants : Les métiers

 


Le Poinct de Tulle ou Dentelle de Tulle

se fait de la manière suivante : des points de broderie sont exécutés à l'aiguille sur un réseau en fil très fin. On connaît 7 points aux noms évocateurs : le grossier, le picot, la rosette, le respectueux, le point d'esprit, le pénitent et le cordonnet.
En 1547, Henri II épouse Catherine de Médicis, la dentelle fait son entrée dans le domaine profane et s'installe à la cour, puis dans les villes. Autour d'Aurillac, à la frontière du Limousin et de l'Auvergne, on utilisait le support du «rozel», le filet qui servait à la chasse, à la pêche et à la préparation de la fourme (le fromage). On avait appris à le broder au simple point de reprise (le toilé) en suivant un modèle à points comptés.
Dans l'orbite d'Aurillac, à Tulle, on aurait sans doute continué à produire du point d'Aurillac s'il ne s'était trouvé, aux côtés de Colbert, un Tullois, son bibliothécaire et homme de confiance, Etienne Baluze. Bien placé pour constater la vogue de la dentelle et comprenant le profit que pourraient en tirer «nos filles de Tulle», il se fit le promoteur, le conseiller technique, le publicitaire et l'agent commercial du poinct de Tulle. Répondant, grâce à la formation reçue par Aurillac, aux critères de la mode et moins chère que les étrangères, la dentelle de Tulle, l'entregent d'E. Baluze aidant, fit rapidement la conquête de Paris. A la fin du XVIIIème siècle cette dentelle, née à Aurillac, modernisée, enrichie de points nouveaux à Tulle et pratiquée très vite hors de Tulle, était connue et recherchée dans toute l'Europe.
REF lepoinctdetulle.com