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Père

 

Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et à Blois le 6 et 7 octobre 2017
Cachet premier jour créé par : Claude Perchat

Père Victor Dillard 1897-1945


Premier jour : Claude Perchat">Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et à Blois le 6 et 7 octobre 2017
Vente générale : 9 octobre 2017
Retrait de la vente : 31 juillet 2018
Valeur faciale : 0.73 €€
Validité affranchissement : Lettre verte 20g
Graveur : Yves Beaujard

Dessinateur : Yves Beaujard

création : Yves Beaujard

Département concerné par ce timbre : 41
Dentelure : Dentelé 13 x 13¼
Couleur : polychromie
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 700.032.
Bande phosphore : 1 bande à droite
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5173
Valeur marchande timbre neuf : 0,72 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,24 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 



Timbres présentants : Les Héros de la résistance

 


Informations sur le visuel
Le créateur et graveur Yves Beaujard a réalisé en taille-douce, un portrait souriant de ce héros avec en arrière-plan du timbre, une vue de sa ville natale, Blois. Les monuments les plus évocateurs sont représentés : le pont Jacques- Gabriel qui enjambe La Loire et au loin la cathédrale Saint-Louis de Blois.

 

Né le 24 décembre 1897, à Blois, d'une famille influente, Victor Dillard, élève brillant à Notre-Dame des Aydes, parle couramment allemand et anglais. Officier, blessé et plusieurs fois cité capitaine en 1919, il rentre chez les jésuites dès sa démobilisation. Poursuivant le cursus éducatif des jésuites, il utilise ses vacances à réaliser des interviews, E. de Valera, F.D. Roosevelt, entre autres, et des reportages remarqués.
Ordonné prêtre à Blois en 1931, il termine ses études en Autriche. Éducateur, professeur de philosophie il publie un ouvrage qui connaîtra un grand succès : Les lettres à Jean-Pierre. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il reprend immédiatement du service. Fait prisonnier, il fonde une université des barbelés pour ses camarades de captivité. En partance pour l'Allemagne, il s'évade et rentre à Paris d'où ses supérieurs l'envoient en zone libre à Vichy. Là il prêche, termine une thèse d'économie, organise des cours du soir qui le mettent en danger. Ne se résignant pas à voir partir sans secours les jeunes du STO, il décide alors de se porter volontaire pour aller en Allemagne comme ouvrier électricien, se faisant passer pour un père de famille. Il veut apporter à ces jeunes le soutien moral et spirituel dont ils ont besoin. Prêtre, il partage leur vie pendant six mois. Un très beau texte : « L'honneur d'être ouvrier », rend hommage à ceux qu'il a rencontrés à l'usine. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, emprisonné à Barmen pendant sept mois, il est déporté à Dachau où, épuisé par la maladie, il meurt le 12 janvier 1945.
©La Poste