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Visages impressionnistes, Femme au fichu vert de Camille Pissarro
vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et Belfort le 2 avril 2016
Vente générale : 4 avril 2016
Retrait de la vente : 30 avril 2018
Valeur faciale : 0.70 €
Dentelure : Dentelé 11
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Offset
Quantite émis : 3.000.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier : N° 1269
Catalogue Maury : N° 1272
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,54 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,14 €
La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange
Informations complémentaires Camille Pissarro
Né en 1830 a Saint-Thomas des Antilles dans une famille bourgeoise, arrive très jeune a Paris. Doué pour le dessin, il décide de se consacrer à la peinture à partir de 1855 après une rencontre avec le peintre danois A.Melbye. Il fait rapidement la connaissance de Corot puis de Monet, et se consacre dans un premier temps à des travaux d'études en parcourant les rues des villes, ou la campagne. C'est en 1863 qu'il expose pour la première fois au «Salon des refuses»
Pissarro est le premier artiste que l'on peut rattacher réellement au mouvement impressionniste. Dans les annes 1870, c'est en effet l'académisme qui règne dans les salons officiels. De jeunes peintres en rébellion contre ce formalisme des salons, dont Pissarro, exposent leurs oeuvres, dans l' atelier du photographe Nadar.
L'une des toiles de Monet, «Impression, Soleil levant», déchaîne la critique.
La nouveauté de l'impressionnisme tient dans le fait que le style et la technique picturale dissocient les formes et les couleurs pour imposer de multiples nuances aux sujets représentes. Il veut traduire ce que l'oeil perçoit, sans qu'aucun préjuge ne vienne influencer la vision.
Ce sont les expériences réalisées sur les couleurs et le chromatisme par le chimiste Chevreul, dont ces peintres s'inspirent pour montrer dans leurs tableaux que les ombres ne sont pas noires ou grises mais colorées.
Cet équilibre obtenu entre la vision et l'émotion est l'un des grands principes de l'impressionnisme.