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Jeanne

Photo (c) Jeanne Moreau en pause pendant le tournage de « Eva », Venise ,1961 (photo n/b) / Farabola / Bridgeman Images

 

Jeanne Moreau 1928-2018


Premier jour : Aurélie Baras">Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et Bureau de Poste de Cannes Croisette, 22 rue Bivouac Napoléon 06400 CANNES le 20 et 21 mai 2022
Vente générale : 23 mai 2022
Valeur faciale : 21.45 €€
Validité affranchissement : Lettre Prioritaire 20g pour la France, Andorre et Monaco
Mise en page: Aurélie Baras

Dentelure : 13¼ x 13
Couleur : Nuances de noir
Mode d'impression : Héliogravure

Quantite émis : 40.000.
Bande phosphore : 2 barres

 



Timbres présentants : Les Acteurs, cinéastes, chanteurs

 


Jeanne Moreau

n’a pas vingt ans lorsqu’elle participe en 1947 au premier Festival d’Avignon. Engagée à la Comédie-Française, rejoignant Gérard Philipe et la troupe du TNP, actrice à succès des scènes parisiennes, elle devient aussi vedette de l’écran. Décisive est sa rencontre avec Louis Malle qui lui propose Ascenseur pour l’échafaud… Le film suivant, Les Amants (1958), en fait une star à la renommée internationale. Son rôle le plus emblématique restant celui de Jules et Jim où François Truffaut a souhaité qu’elle chante le célèbre Tourbillon de la vie. Plusieurs fois elle joue pour Orson Welles qui voit en elle la meilleure actrice du monde. Elle excelle dans tous les registres, partage l’affiche de Viva Maria ! avec Brigitte Bardot, mais la plupart de ses choix s’orientent vers le drame (Mademoiselle, La mariée était en noir). On la dit libre, curieuse, passionnée, exigeante, moderne, anticonformiste, insaisissable aussi… Au cinéma (Blier, Téchiné, Kazan, Fassbinder, Wenders, Angelopoulos) comme au théâtre (où elle triomphe à la fin des années 80 avec Le Récit de la servante Zerline), Jeanne Moreau multiplie les rencontres essentielles. Sans être jamais blasée, elle conserve la fraîcheur et l’enthousiasme de ses débuts. Ni les prix ni les honneurs (elle fut la première femme à entrer à l’Académie des beaux-arts) n’ont pu faire oublier la simplicité et l’humanité de cette ambassadrice du septième art qui fut toujours animée d’un fort désir de transmission.
Source © La Poste - Jean-Claude Moireau -Tous droits réservés