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Solitude

 

Solitude (v. 1772-1802)


Premier jour : Geneviève Marot">Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et Escalier Aux Esclaves, 97131 PETIT-CANAL, 2 rue du cimetière, 97111 MORNE-À-L’EAU, rue René Wachter, 97110 POINTE-À-PITRE le 13 et 14 mai 2022
Vente générale : 16 mai 2022
Valeur faciale : 1.16 €€
Validité affranchissement : Lettre verte 20g pour la France, Andorre et Monaco
création : Geneviève Marot
Dentelure : 13¼ x 13
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Offset

Quantite émis : 705.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite

 



Timbres présentants : Les Personnages célèbres

 


Solitude

(v. 1772-1802) est une femme guadeloupéenne, ancienne esclave, exécutée en 1802 par les forces coloniales françaises. Son destin tragique a inspiré le romancier André Schwarz-Bart, qui en a fait l’une des plus puissantes incarnations de la résistance à l’esclavage dans les Antilles françaises. Son existence est attestée par l’historien Auguste Lacour, qui évoque en 1858 sa présence active aux côtés des rebelles noirs et métis opposés au rétablissement de l’esclavage décidé en 1802 par Bonaparte, et son exécution, un jour après avoir accouché, le 29 novembre de la même année. Prix Goncourt en 1959, André Schwarz-Bart découvre cette histoire au début des années 1960, alors qu’il a le projet d’écrire avec sa femme Simone, qui est guadeloupéenne, un grand cycle romanesque sur l’esclavage aux Antilles. Solitude va en devenir la figure centrale, quand il en fait l’héroïne de son roman La Mulâtresse Solitude (1972). Il y fait naître Solitude en 1772, fille d’une captive africaine violée par le capitaine blanc d’un navire négrier, ce qui fait d’elle une « mulâtresse » (c’est-à-dire une métisse, dans le vocabulaire de l’époque). Après l’abolition de l’esclavage par la Révolution, elle rejoint une communauté de « Nègres marrons » qui vivent libres, en marge de la société coloniale, et c’est avec eux qu’elle combattra le rétablissement de l’esclavage, jusqu’à la mort.
Source communiqué de presse © La Poste - Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage