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Daniel

D'après photo (c) Ulf Andersen /Aurimage.

 

Daniel Boulanger 1922-2014


Premier jour : Mathilde Laurent">Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et Médiathèque, 1 place Saint-Pierre Senlis le 21 et 22 janvier 2022
Vente générale : 24 janvier 2022
Valeur faciale : 1.43 €€
Validité affranchissement : Lettre prioritaire
création : UIF Andersen
Mise en page: Valérie Besser

Département concerné par ce timbre : 60
Dentelure : Dentelé
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure

Quantite émis : 705.000.
Bande phosphore : 2 barres

 



Timbres présentants : Les Ecrivains, philosophes, historiens, poêtes

 


Daniel Boulanger

Poète, écrivain, scénariste, Daniel Boulanger (Compiègne 1922-Senlis 2014) fut aussi acteur. Crâne rasé, regard perçant vite éclairé d’une lueur malicieuse, il incarne l’inspecteur Vital de À bout de souffle de Jean-Luc Godard et l’un des frères de Charlie (interprété par Charles Aznavour) dans Tirez sur le pianiste de Fançois Truffaut.
Adolescent, il se destine à la prêtrise. Pendant l’Occupation, la religion lui sauve la vie. Résistant, arrêté pour sabotage, il échappe au pire grâce à l’intervention d’un chanoine. Après la guerre, il mène une vie d’itinérance, du Brésil au Tchad, devient courtier en art, participe à la reconstruction des chemins de fer en Bulgarie… En 1958 paraît La Rue Froide, premier d’une longue série de romans. Son écriture abrupte et sensible, gorgée de saveurs, donne des couleurs aux obscurs, aux « dérangés ». Scénariste, révélé avec la Nouvelle Vague, Daniel Boulanger collabore avec Claude Chabrol, Jean-Paul Rappeneau, Philippe de Broca, Louis Malle, Alain Corneau…
Remarquable dialoguiste, il lui suffit de quelques brèves répliques pour camper un personnage. Sa plume incisive trouve son terrain de prédilection dans le format de la nouvelle : « Elle ne tient pas sa langue, sous son aspect taciturne. Elle sous entend beaucoup à proportion qu’elle dit peu. » Cet art du peu inspire également son œuvre poétique. Source © La Poste – Jérôme Coignard