Voir un numéro

 

Précédent <<<<<<<<>>>>>>>> Suivant

 

Elsa Ségolène Carron animera une séance de dédicaces au Carré d'Encre de 10h30 à 12h30 le samedi 12 juin 2021

D'après photo © IMEC, Fonds MCC, Dist. RMN-Grand Palais / Gisèle Freund.

 

Elsa Triolet 1896-1970


Premier jour : Ségolène Carron">Oblitération 1er jour à  Paris au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et 18 rue des remparts, 78730 SAINT-ARNOULT- ENYVELINES.le 12 juin 2021
Vente générale : 14 juin 2021
Dédicace : Ségolène Carron animera une séance de dédicaces au Carré d'Encre de 10h30 à 12h30 le samedi 12 juin 2021
Retrait de la vente : 30 juin 2022
Valeur faciale : 1.28 €€
Validité affranchissement : Lettre Prioritaire 20g pour la France, Andorre et Monaco
Mise en page: Ségolène Carron
Dentelure : 13¼
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure

Quantite émis : 495.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° 5494
Valeur marchande timbre neuf : 0,78 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,39 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 



Timbres présentants : Les Ecrivains, philosophes, historiens, poêtes

 


Elsa Triolet

Romancière, traductrice, critique, journaliste, Elsa Triolet n’aura eu de cesse de manier la langue pour mettre en mots le monde, l’homme, la femme, pour dire l’amour et la détresse, la solitude et les espoirs, le drame de la vieillesse, l’incandescence de la création.
Née dans la langue russe, la jeune architecte s’y fait romancière elle poursuit ce chemin jusqu’à ce que l’amour d’un jeune surréaliste nommé Aragon la retienne en terre française, jusqu’à ce que la langue de France croisse et s’épanouisse en elle. S’ouvrent le temps de la création romanesque en français et celui de la traduction, chemin constamment arpenté entre cette langue d’adoption et la langue maternelle.
Femme de lettres, Elsa Triolet n’en est pas moins femme de combats. D’origine juive et russe dans cet étrange pays de France des années 1940, l’écrivaine s’engage pleinement dans la Résistance. Non sans péril. La Libération apporte ses chaudes couleurs et le prix Goncourt – le premier attribué à une femme. Mais ce temps change vite et le vent glacial de la guerre froide ne tarde pas à éloigner Triolet des belles tribunes d’honneur. Anticommunisme et misogynie convergent pour tenir l’écrivaine dans l’ombre. Cela n’empêche pas Elsa Triolet, femme aux mille talents et aux mille courages, d’initier la « Bataille du Livre » pour soutenir et développer la lecture populaire, d’encourager la jeune création poétique, d’affronter tous les régimes d’oppression, stalinisme compris.
Source © La Poste - Guillaume Roubaud-Quashie Directeur de la Maison Triolet-Aragon