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500ème

 

Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre, Colmar et Issenheim le 15, 16 et 17 juin 2012 '
Cachet premier jour créé par : Sarah Lazarevic

500ème anniversaire du retable d'Issenheim


Premier jour : Sarah Lazarevic">Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre, Colmar et Issenheim le 15, 16 et 17 juin 2012 '
Vente générale : 18 juin 2012
Retrait de la vente : 29 mars 2013
Valeur faciale : 2 x 1.50 € + 2.00 €€
Dessinateur : Sarah Bougault

Département concerné par ce timbre : 68
Dentelure : Dentelé 13
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Offset

Quantite émis : 500.000.
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier Timbres français : N° F4675
Catalogue Maury Timbres français : N° BF 4593B
Valeur marchande timbre neuf : 26,10 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 20,10 €

 

NOTE : La valeur marchande est le produit des différentes cotes sur lesquelles est appliqué un coefficient réducteur de 70% (ce qui représente la valeur réelle du timbre en cas de vente)

 



Timbres présentants : Les Peintres, sclupteurs, architectes, tableaux, vitraux

 


500ème anniversaire du retable d'Issenheim 

Le retable d'Issenheim (Image Wikipédia)

 

Le retable d'Issenheim (ou d'Isenheim)

consacré à saint Antoine, provient du couvent des Antonins à Issenheim, au sud de Colmar, où il ornait le maître-autel de l'église de la préceptorerie. Il est l'oeuvre de deux grands maîtres allemands du gothique tardif : le peintre Matthias Grünewald, dont il constitue le chef-d'oeuvre, pour les panneaux peints (1512-1516) et Nicolas de Haguenau pour la partie sculptée antérieure (autour de 1490).
 Ce chef d'oeuvre a été réalisé pour la commanderie des Antonins d'Issenheim. Située près de Colmar, la commanderie avait pour vocation de soigner les malades atteints du « mal des ardents » ou « feu de saint Antoine ». Cette maladie, provoquée par l'ingestion de farines contaminées par l'ergot du seigle, était un véritable fléau au Moyen Age. A Issenheim, les malades étaient conduits devant le retable placé dans le choeur de l'église et recevaient des soins à base de plantes calmantes. Le retable avait pour fonction de les réconforter et de les consoler, avec sa représentation réaliste et douloureuse de la Crucifixion et de la Résurrection. Le retable a probablement été commandé par le supérieur de la commanderie : Guy Guers.
Ce polyptique à doubles volets est composé de sept panneaux de bois de tilleul et de dix sculptures. Il est conçu pour proposer trois présentations différentes, déterminées par le calendrier lithurgique.
Texte créé par le concepteur du site d'après divers documents.